jeudi 28 novembre 2013

les pieds dans l'eau

Alors que la fraîcheur semble s'être installée en métropole, la chaleur devient de plus en plus écrasante de ce côté de la planète. Si courir après 8h du matin est une perf' tropicale, courir avant 8h du matin reste une perf' de gros dormeur... vous aurez compris que le choix est cornélien.

Alors, puisque je regrette à chaque fois de ne pas être parti une demi-heure plus tôt, je fais maintenant le "ride" sur la plage les pieds dans l'eau, au moins ça rafraîchit les orteils !



mardi 26 novembre 2013

pré-vol

Cette semaine c'est un regard neuf qui nous offre d'autres images de parapente, des ambiances auxquelles nous (les volants) ne portons plus attention et qui pourtant sont intimement liées à l'activité. 

Le "pré-vol" est le moment où nous sommes dans notre bulle, instants où se mélangent concentration et préparation. Nous vérifions méticuleusement le matériel, nous inspectons le suspentage, nous préparons les appareils, nous jetons les derniers regards sur les manches à air, sur l'aérologie qui va déterminer notre plan de vol.







Même avec une bonne centaine de vols au compteur, ces moments sont encore mêlés d'une petite montée d'adrénaline, celle qui vous fait tout oublier autour de vous et vous fait sentir oiseau au moment où les pieds quittent le sol.


lundi 25 novembre 2013

mauruuru Tahiti Jones

Tahiti Jones c'est notre Indiana Jones local. Il a le coupe-coupe du professeur Jones, il nous emmène dans des rando' qui n'ont rien à envier aux chemins semés d'embûches de l'aventurier d'Hollywood (enfin... les ponts suspendus et les cannibales en moins). Et comme Tahiti Jones sait que nous sommes des grands amateurs de chocolat, quand il part randonner 15 jours en Nouvelle-Zélande, il pense à nous et nous ramène une boite de chocolats à la hauteur des rando' qu'il nous organise.

vue plongeante sur un "dark & caramelised citrus peels & nuts"

un "white & coconut" en bord de café

Mauruuru Tahiti Jones pour cette pause gourmande tant appréciée en cette fin de parcours (éprouvante) de l'adoption !

samedi 23 novembre 2013

rose des vents

Le lézard (celui qui jardine dans le 8b) me demande le nom des vents qui soufflent sur les îles. Il ne pas trouve sur le net... haaaa... il y a encore des choses que l'on ne trouve pas sur le net, moi je trouve ça rassurant.

Alors après le vol en parapente du matin, en allant sur Papeete pour les démarches d'adoption qui n'en finissent pas, j'ai pris mon petit carnet et je suis allé sur la rose des vents de l'assemblée. C'est un très beau monument (en tout cas pour les amateurs d'aérologie) mais malheureusement il est aussi beaucoup apprécié par les oiseaux du fenua qui n'hésitent pas à marquer leur passage comme les oiseaux parisiens marquent le leur sur les têtes des statues du jardin du Luxembourg...

Donc, pour le Lézard des jardins, voici un petit croquis réalisé (avec plaisir) pendant que l'oiseau des Marquises est encore en train de dormir comme un coucou avant la faim de minuit.


Pour info, le vent dominant dans les îles de la Société (l'archipel de Tahiti) est le Mara'amu, un vent de sud-est dont la réputation est à la hauteur de celle du Mistral.

mardi 19 novembre 2013

contraste

Au moment où nous apprenons que la neige fait son apparition en métropole, les grosses chaleurs pointent le bout de leur nez en Polynésie. Pour comprendre le climat tahitien c'est assez simple : quand il fait froid en France il fait chaud à Tahiti, quand il fait chaud en France il fait chaud à Tahiti...

Donc en ce moment, vous l'avez compris, il fait chaud à Tahiti. La course à pied sur la pointe Venus prend des allures de trail en pays tropical. En soirée, le ciel polynésien s'enflamme quand les derniers rayons de soleil viennent caresser les stratus...


petit chelem

C'est un petit chelem que je boucle aujourd'hui : 6 vols en 7 jours ! Dans la Drôme c'est une perf' quand on vole 2 fois dans la semaine, ici 6 vols en 7 jours n'étonne personne. Edouard, qui comptabilise ses vols bi-place sur l'année, arrive à plus de 400 vols sur les 12 derniers mois et conclut simplement "bon... là il faut que je change de voile".


En ce moment l'humidité et la couverture nuageuse ne permettent pas des vols à des altitudes endiablées, mais les ambiances sont très contrastées et donnent du caractère même aux vols les plus courts.  Aujourd'hui je sélectionne quelques photos pour une "spéciale dédicace à l'ami Denis". Hey l'ami ! je t'emmène dans deux petites bulles thermiques trouvées ce matin dans le ciel de Tahiti.

 La première à droite...                    




                 ... la seconde à gauche




Hi ! hi ! elle est pas belle la vie sous un parapente ! Quant au final, je crois que je ne me lasserai jamais des atterro'-cocotiers.



samedi 16 novembre 2013

pigeon-voyageur

Dur... dur... c'est le point mort des démarches. Heureusement que je passe mes matinées sous ma voile de parapente sinon ça fait un moment que j'aurais littéralement "explosé"...

Ce matin, après un cool-vol dans le ciel nuageux de Puna'auia, je passe une fois de plus à la gendarmerie voir si notre dossier a enfin été réceptionné. Une fois de plus, je tombe sur un gendarme très sympa qui me dit gentiment qu'il ne faut pas s'inquiéter et "qu'il faut juste attendre que le pigeon-voyageur arrive de Papeete". Au moins, à défaut d'être rapides, les polynésiens ont de l'humour.

Je lui réponds : "et une fois que vous avez réceptionné le dossier et mené votre enquête, combien de temps le pigeon voyageur met-il pour repartir à Papeete ?". Réponse : "ah, ça... on ne peut pas savoir". Bon... et bien c'est ce que l'on pourrait appeler un éclaircissement qui va mettre une nouvelle zone d'ombre sur la date de notre retour.

Pour se consoler il reste les grands yeux tout ronds de notre petit oiseau des Marquises, les vols en parapente et ces moments de calme lors du biberon de 3h du matin où le temps semble s'arrêter. Le calme, le silence de la nuit, le chat qui vient nous observer, la lune dans le noir absolu du ciel polynésien... à quand cette quiétude enfin retrouvée dans notre petit havre de paix drômois ?



jeudi 14 novembre 2013

l'attente "carte postale"

Après quelques jours de trêve forcée pour cause de vent trop fort, l'activité parapente reprend ses droits. Et comme nous sommes toujours dans l'attente d'une convocation au tribunal, j'aurais tort de ne pas profiter des conditions.

Ok... j'avoue que c'est un peu de l'attente "carte postale"...


... mais ce sont ces instants qui permettent d'oublier les contrariétés du moment.


C'est tout le paradoxe de la situation, nous avons tellement hâte d'être enfin chez nous... j'en oublie presque que je vais très vite regretter ces "cools vols" au dessus du lagon qui rythment le quotidien tahitien. C'est d'ailleurs sous forme de clin d'oeil aux copains de la pich'attitude (les tangata manu de la Drôme) que je glisse les deux denières photos. Ils apprécieront certainement l'atterrissage en PTL (Prise de Terrain au dessus du Lagon) et le pliage de la voile sous les fleurs de tipaniers.

la PTL-tahitienne


dimanche 10 novembre 2013

macrophotographie

Focus sur la dernière randonnée, juste pour le plaisir des macro'.

feuille de ape

graines de pipiti'o

feuille de bananier


samedi 9 novembre 2013

very lucky indeed

Le temps passe, les démarches pour l'adoption fa'a'amu progressent à un rythme polynésien : un calme plat déconcertant et des avancées inattendues... c'est un peu déroutant.

Nous continuons de recevoir les mails et les commentaires des copains qui nous aident à garder le cap. Parfois nous ressentons aussi la fatigue de l'autre côté de la planète où l'automne a l'air de s'être installé. Et puis, au détour d'un mail, je lis cette phrase : "et vous you're very lucky indeed, coincés en famille à l'autre bout du monde, loin de la chienlit des réacs de ce pays, avec du soleil et du vent rien que pour vous"... hi ! hi ! c'est vrai que vu sous cet angle notre situation n'a pas que des inconvénients.

Aujourd'hui c'est en rando' menée par l'intrépide "professeur Jones" que j'ai patienté.



professeur Tahiti-Jones

Oulàaa... quand je vois ma frimousse sur les photos, je m'aperçois qu'il s'agit en fait d'un very-lucky-dady-fatigué-après-une-courte-nuit...


Nous avons tout de même hâte de retrouver notre havre de paix drômois car à force de vivre des moments intenses, nous finissons par ne rêver plus que d'une chose : un peu de calme et de quiétude avec un (trois) chat(s) qui ronronne(ent) paisiblement sur le canapé ! Ceci dit, ce soir à mon retour, je vois que le calme et la quiétude commencent déjà à pointer le bout de leur nez...


mardi 5 novembre 2013

te 'ava'e

Ce soir,  'ua hiti mai te 'ava'e (la lune s'est levée) sur l'horizon tahitien...





lundi 4 novembre 2013

bulbul

Dans le jardin, un couple de bulbul à ventre rouge a pris possession des lieux. Ils vont et viennent, chantent d'un petit cri à la fois strident et doux et laissent parfois un rayon de soleil illuminer leurs plumes rouges. Je ne me lasse pas de les observer, de les écouter et quand ils acceptent, de les prendre en photo.




coucher de soleil

Coucher de soleil à trois sur la pointe Vénus...


... la main de la maman fa'a'amu, la main du petit oiseau marquisien et le coup d'oeil du papa fa'a'amu.