dimanche 29 septembre 2013

J-2

Après une dernière journée de grimpe et un repas entre copains, les images commencent à défiler. Il ne reste qu'à préparer les bagages, organiser la maison, aller courir dans les collines drômoises malgré le mauvais temps histoire de fatiguer un peu les muscles avant 48h d'inaction.

Départ mardi matin aux alentours de 7h30 en voiture pour rejoindre la gare de Montélimar, puis TGV pour aller l'aéroport de Lyon. Enregistrement et embarquement pour décoller à 12:25 de l'aéroport de St Exupéry. Longue escale parisienne à bouquiner (merci Mik@ et Denis pour les livres et BD prêtés qui vont m'accompagner pendant ce voyage). Départ mardi soir à 19h10 pour un vol Paris-Papeete via Los Angeles. Temps de vol : 21h50...

Arrivée prévue mercredi 2 octobre pour le petit déjeuner heure locale et pour un mois de...










Allez, c'est parti ! Prochain post publié à l'autre bout du monde.


samedi 28 septembre 2013

le lancer de ColiN

La photo de la semaine a été prise mardi soir par Michaho lors de notre vol de la Lance. Le vent était un peu fort au déco' et mon poids plume avait du mal à faire avancer la voile jusqu'à l'air d'envol. Le "druide" est allé de son expérience pour m'aider : ça ressemble à du lancer de ColiN mais c'est très efficace !



La suite, c'est encore l'histoire d'un beau vol, mais ça vous commencez à connaître...

jeudi 26 septembre 2013

from Switzerland !

En cette journée relax (enfin une...) il y a eu :


les copains qui s'envolent dans le ciel de Rachas,




un clin d'oeil à l'autre lézard (celui de la reptily family),


autoportrait au cynorhodon


l'enveloppe d'un ballon retrouvé sur le sentier menant au déco, "Switzerland"... ce ballon a dû prendre un sacré cumulo-nimbus pour arriver dans la Drôme ! je n'ai plus qu'à mettre un timbre pour un retour à l'expéditeur qui sera content de recevoir la carte,



des jeux d'ombre avec la voile,




un soleil qui nous offre de manifiques contrastes de couleurs,




et toujours cette voile, qui malgré son classement "A" (entendez les moins performantes dans le milieu du parapente) me fait rêver à chaque vol !



mercredi 25 septembre 2013

après le boulot

Qu'il s'agisse d'un plouf, d'un vol de rêve ou d'une tentative de raccrocher Rachas qui se finit en douceur dans un champ de lavande (et oui c'était comme ça ce soir), quand le parapente arrive après le boulot c'est la plus belle façon de tourner la page. Pour les amis tahitien, vous remarquerez un bout de main qui en dit long sur la nouvelle collection automne-hiver de la Drôme : gants en polaire, doudoune et coupe vent...





lundi 23 septembre 2013

un bon week-end...

Un bon week-end... ça se finit sous une voile !








Il suffit de pas grand chose pour parler d'un "bon week-end" : des retrouvailles en famille avant le prochain départ, les colis préparés avec soin qui arrivent, les appels des ami(e)s que l'on a pas vu depuis longtemps et bien sûr les copains pour le parapente ! Côté Polynésie, le rêve continue... allez, encore un ou deux mois à tenir et l'on n'aura plus peur de se réveiller avant la fin de l'histoire.

dimanche 22 septembre 2013

cabanes à oiseaux

Entre deux tentatives de vol, petit break cabanes à oiseaux. Les mésanges drômoises ayant apprécié leurs abris au printemps, nous entretenons les lieux ! Séance "rafistolage" des anciennes cabanes en essayant de garder leur aspect de bois usé par le temps...


Quelques nouvelles tentatives : la cabane-tahitienne avec deux noix de coco ramenées dans les valises. Avis aux oiseaux amateurs d'exotisme...


La cabane-bambous bricolée par papi-Claude. Je trouve qu'elle a des allures de cabane chinoise, les anciens expatriés donneront leur avis.



vendredi 20 septembre 2013

soleil côté Polynésie

fouyouyou... ces journées à 100 à l'heure ce n'est pas mon truc. Arriver tôt pour bosser, manger en une demi-heure pour avoir le temps de bosser, rester le soir pour bosser, passer des coups de fil de boulot en rentrant... non... je ne vois pas où est le plaisir.

Le plaisir c'est de couper, prendre enfin ses chaussures de trail et partir le soir courir une heure dans les collines. Le temps s'arrête, la lumière diminue (cette fois je m'autorise à prendre le vieil appareil photo). Le soleil bascule côté Polynésie... je prends le temps de penser à Tahiti, de penser à ma vahine et à notre aventure qui prend forme à l'autre bout du monde...







lundi 16 septembre 2013

Arles

Un week-end arlésien... c'est d'abord retrouver les copains. C'est aussi flâner sur le marché et parler de Tahiti et de la Polynésie avec les amis qui se lancent dans la même aventure que nous.


Un week-end arlésien ça se prolonge sur la falaise. Avec Mik@ pour poser les dégaines et faire des belles photos, c'est ce que l'on appelle de la "grimpe plaisir".




Un week-end arlésien ça se poursuit autour d'une table à regarder des croquis au crayon à l'aquarelle ou à l'encre. Mais il y a aussi le fromage des alpages, les bons petits gâteaux à la rhubarbe et à la framboise, le thé à la menthe dans les ruelles, les BD à découvrir au coin du lit, les pains au chocolat du dimanche matin et une session VTT avant de repartir.


Mauruuru les amis, je me suis régalé !

(Merci à Mik@ pour les belles photos, pour ceux qui souhaitent retrouver l'univers de son blog, c'est par ici : l'atelier de Mik@.)

jeudi 12 septembre 2013

"le sport c'est plus fort que la mort..."

Coupe du monde de football, JO, grands évènements sportifs... adolescent, j'étais fan de tout ça, puis j'ai réalisé que le système offrait des sommes colossales aux types qui tapaient dans un ballon alors que la masse populaire qui les encourageait dans les stades était broyée par ce même système. Chomsky appelle ça l'endormissement des masses, je trouve le concept pertinent. Petit à petit je me suis désintéressé de toute cette mascarade jusqu'au jour où j'étais assez fier de ne plus connaître un seul joueur de l'équipe de France de foot.

Car le monde du sport ne tourne pas rond...

Dans le milieu de l'escalade, en une vingtaine d'années, on est passé des films de Jean Paul Janssen aux films lourdement sponsorisés par les Petzl & Cie... Le premier filmait la passion, la philosophie, l'état d'esprit d'un grimpeur comme Patrcik Edlinger qui développait une gestuelle sur la falaise proche de l'art. Les seconds ne mettent en avant que des performances hors normes des grimpeurs "mutants" (qui carburent certainement à autre chose qu'aux barres de Grany...). Aujourd'hui aucun film d'escalade n'apparait sans une cotation de voie, sans une performance liée à une échelle de valeur assez subjective. Que s'est-il passé... ?

Nicolas Oblin, sociologue du sport développe sur le thème "le sport est-il un progrès ?". Je trouve sa reflexion très intéressante.


1ere partie :

2ième partie :

On ne risque pas de retrouver ce discours dans les médias qui vendent le sport. Tiens, parlons-en de ces médias qui vendent le sport : http://www.acrimed.org/article3898.html.


dimanche 8 septembre 2013

un petit air tahitien

Il règne comme un petit air tahitien sur la falaise de St Léger du Ventoux...





vendredi 6 septembre 2013

te manu de la Lance

Retour en image sur "LE" vol de la semaine. En tout cas pour mon petit niveau de parapentiste, l'heure et demi passée sous ma voile m'a grisé pour les trois jours à venir ! Déco' de la Lance, balade sur les crêtes, puis transition au dessus du rocher des Aures pour finir sur les crêtes de Rachas. Il y avait tout pour être heureux : les copains, les bonnes conditions et ce petit bout de chiffon au dessus de la tête, 24m2 de tissu qui permettent de se prendre pour un oiseau... "te manu" en marquisien.












mercredi 4 septembre 2013

Entre deux vols. . .

Entre deux vols il y a le sureau, les mûres et le cynorhodon qui font le bonheur d'un parapentiste... et d'une biquette (surtout de la biquette !).




Entre deux vols il y a une petite "session cuisine", on ne va pas tout de même pas se refuser une bonne tarte faite maison, même en célibataire !


Entre deux vols il y a aussi les coups de fils des copains et les messages de soutien. Mauruuru les amis !


Entre deux vols il y a une belle histoire tahitienne qui continue de s'écrire. On y croit sans oser y croire mais en y croyant à fond... il suffit juste de ne pas être schizophrène ;)